L'Autre choix: la force de la plénitude par l'auteur du Mendiant
La force de la plénitude: la sérénité
au quotidien... J’ai le choix et il serait sage de faire le choix du
lâcher prise. La
sérénité est une force intérieure qui illumine, offre un meilleur contrôle de
notre esprit et permet une plus belle attention à la vie. Une vie plus intense
mais aussi plus personnelle…
Série L'Autre Choix / Livre 4
Le Choix de la Sérénité
par Benoît Saint Girons
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« Lecture savoureuse ! [...] La sérénité est un thème souvent abordé ; encore
faut-il savoir la vivre ! Le titre lui-même est déjà une invitation à se
questionner : faire un choix, c'est décider d'opter pour une direction plutôt
qu'une autre. La sérénité est donc quelque chose que l'on peut décider librement
d'aller quérir. Cela a l'air évident et cependant, force est de constater que
tout le monde, malheureusement, ne se pose pas la question en ces termes. [...]
Ce petit livre explique parfaitement combien nous sommes dans une époque qui la
recherche tout en fonctionnant de manière telle qu'on s'en éloigne. Il importe
donc d'en prendre conscience pour ensuite modifier légèrement le curseur et se
rapprocher davantage de la plénitude tant désirée. [...] Une invitation douce et
bienfaisante à faire fonctionner ses neurones et son coeur pour un bien-être au
quotidien. Autant y répondre, on ne peut qu'y gagner. »
« J'ai acheté ce livre, pur hasard et je dois dire que je n'ai pas été déçue ça
nous apprend beaucoup et permet de retrouver l'essentiel de la vie : profitez du
jour présent et de tous les petits bonheurs que nous donnent la vie!!!! De
belles phrases sont dites dans ce livre que je relis de temps en temps car très
utile si on veut essayer d'être serein. Ce livre donne des conseils applicables
et que je trouve juste, certes pas toujours facile à appliquer mais on
n'acquiert pas la sérénité du jour au lendemain!!! »
« Livre que je conseille très fortement aux personnes speed!!!!! elles
comprendront qu'il faut savoir prendre son temps!perdre son temps!!! c'est une
façon de parler en fait vivre et apprécier le temps présent cela passe trop vite
et en tout point rester serein!!!!! »
« Ne vous attendez pas à un miracle en lisant ce livre mais si vous l'avez
toujours à porter de la main, il permet de relativiser rapidement et tout le
temps et au final c'est efficace. Plein de maximes, ce qui permet de trouver
très rapidement les siennes... »
« Un ouvrage dont la lecture est très agréables. Contenant une petite quantité
de pages, on reste sur sa faim... toutefois c'est un concentré de conseils. J'ai
plusieurs ouvrages sur le sujet, et celui là est très très bon pour débuter dans
la voie de la sérénité !!! »
« Livre agréable et rapide à lire. Reprend de nombreux concepts variés.
Nombreuses citations. Pas grand chose de nouveau. Mais çà fait toujours du bien
de réfléchir sur ses rythmes. »
PRESENTATION
Le choix de la sérénité
Le bien-être au quotidien…
J’ai le choix! Me morfondre de chaque contrariété ou devenir adepte du lâcher
prise. Être bringuebalé au gré du vent ou prendre la posture du roseau, qui plie
mais ne se brise pas. Réagir mécaniquement à chaque stimuli ou prendre le parti
de l’action consciente. La sérénité est une force intérieure qui illumine, offre
un meilleur contrôle de notre esprit et permet une plus belle attention à la
vie. Une vie plus intense mais aussi plus personnelle…
SOMMAIRE
Introduction
I. Les obstacles au bien-être
Interroger ses problèmes
La réaction aux tracas
Les cinq obstacles...
La fin des tracas ?
Retrouver le temps…
Réhabiliter la patience
La simplicité volontaire
La sérénité avec les autres
Gérer au mieux les conflits...
Moins attendre de l'autre?
II. La force de la sérénité
La méditation...
Votre itinéraire de vie
Itinéraire de vie, détails...
Les cinq réflexions
III. L'exercice de la sérénité...
La respiration…
La cohérence cardiaque...
La méditation…
Les sensations…
Conclusion
EXTRAITS
► Introduction ► La simplicité volontaire
► Les 5 réflexions
Introduction
– Je sais, je ne suis pas parfait, mais ne vous en faites pas, je me soigne.
– Pas aux antidépresseurs tout de même ?
– Non, ne vous inquiétez pas. Ceux-là, je les réserve plutôt aux mauvaises
nouvelles.
– Vous en percevez beaucoup ?
– Comme tout le monde, Cher Monsieur, puisque j’ai la télévision. Que
voulez-vous : le monde ne tourne pas rond et les gens ne pensent plus droit!
Heureusement, il y a la publicité pour nous faire rêver et les émissions de
variétés pour nous offrir une autre perspective. Ah comme j’aurais voulu être un
artiste…
– Je croyais que vous étiez satisfait de votre travail ?
– Moi oui, mais pas mes "petits chefs". Ils ont encore augmenté la pression et
je ne tiens pas à passer pour un incapable. Il va me falloir travailler plus
pour être plus…
Ce dialogue surréaliste illustre quelques un des travers de notre société. Entre
les rêves générés par le marketing « parce que je le vaux bien » et les
pressions du monde économique pour être « toujours plus performant », complexes
et frustrations se multiplient… au détriment, naturellement, de notre sérénité !
Bonheur fugace, instable, éphémère. Un instant, je crois le saisir. Le bonheur
est là, il m’appartient enfin. Cette fois, c’est sûr, je suis heureux : c’est le
succès aux examens, la promotion, le mariage, la naissance de l’enfant... Mais
l’instant d’après, je déchante : c’est l’échec, le chômage, le divorce,
l’adolescence difficile... Le bonheur ? Un petit tour et puis s’en va. Et plus
le bonheur est intense, plus la désillusion risque d’être grande, plus je tombe
de haut. Eh oui ! Le malheur, avec le bonheur, c’est qu’il débouche
nécessairement sur le malheur…
Perfection consumériste, manipulatrice, insidieuse. Un instant, je crois y être
arrivé. Ca y est, je suis devenu « Calife à la place du Calife ». J’ai le plus
beau poste, la plus belle maison, la plus belle voiture… Mais l’instant d’après,
je déchante : la société se restructure, la maison n’est plus aux normes, la
voiture consomme trop… La perfection ? Un petit mirage qui disparait. Et plus
les contours ont été précis, plus la frustration risque d’être importante, plus
je m’enfonce dans le sable. Eh oui ! Le paradoxe, avec l’illusion de la
perfection, c’est qu’elle débouche nécessairement sur la prise de conscience de
la médiocrité.
A trop nous focaliser sur le bonheur, nous courons le risque d’être
régulièrement insatisfaits. Car nous avons tendance à désirer ce que nous
n’avons pas et il ne nous sera jamais possible de posséder le bonheur.
A trop regarder vers ceux qui ont "plus" ou paraissent "plus", à trop fantasmer
sur la notion de performance ou de perfection , à trop attendre des autres
qu’ils se comportent "idéalement", nous prenons le risque de la comparaison et
donc au final du mal-être. Car ces notions n’ont de sens qu’en présence d’un
autre et nous ne pourrons jamais contrôler autrui.
Cet ouvrage vous invite à abandonner ces chimères, à laisser le bonheur et les
autres tranquilles et à vous concentrer plutôt sur ce que vous pouvez
véritablement contrôler : votre bien-être et votre interprétation du paysage !
« A défaut de modifier le monde, je modifie ma perception du monde » a écrit
Jean-Paul Sartre. Si nous ne pouvons pas changer les événements ou le
comportement des autres, nous avons le loisir – du moins dans une certaine
mesure – d’en modifier notre perception. Je ne suis pas responsable du monde
dans lequel je suis né mais je suis globalement responsable de la vision du
monde dans lequel j’évolue.
Pour commencer, nous ne percevons en effet que 1% environ des quelques 20
mégabits d'informations qui bombardent notre cerveau chaque seconde. Nos sens
participent ainsi nécessairement à une "personnalisation" de l’événement.
Le gros du travail d’analyse a toutefois lieu dans notre cerveau. L’événement
n’a en soi aucune valeur émotionnelle : c’est l’analyse de l’événement perçu par
mon esprit qui le rend positif, négatif ou neutre. Comment expliquer sinon les
réactions différentes face à un même événement ? Comment expliquer que la même
pluie rende une personne joyeuse et une autre triste ? Comment expliquer les
différences d’opinions face à un même discours politique ?
Education, expériences passées, état d’esprit, valeurs, croyances et habitudes
s’entrechoquent et, plus ou moins inconsciemment, colorient les évènements. Si
la pluie m’ennuie, c’est au regard de ce que je comptais faire à l’extérieur
(état d’esprit). Si l’araignée me fait peur, c’est à cause de mes croyances ou
expériences passées. Si son discours me met en colère, c’est probablement au
regard de mon éducation ou valeurs.
Bref, le monde prend goût à mon contact et c’est une excellente nouvelle car
cela m’ouvre la perspective de la sérénité. Je peux me morfondre de chaque
contrariété ou devenir adepte du lâcher prise. Je peux être bringuebalé au gré
du vent ou prendre la posture du roseau, qui plie mais ne se brise pas. Je peux
réagir mécaniquement à chaque stimulus ou prendre le parti de l’action
consciente. Ce faisant, je ne serais pas moins heureux lorsque subviendront des
circonstances favorables – au contraire ! – mais je serais nettement moins
affecté par les événements douloureux qui parsèment l’existence.
Est-ce à dire que je pourrais tout contrôler ? Evidemment non. Heureusement non.
Il y aura toujours des événements plus forts que notre sérénité. Et il y aura
aussi de nécessaires moments d’abandon.
Comment atteindre la sérénité ? S’isoler ou se couper de la société serait sans
doute la méthode la plus simple mais elle ne m’apparaît pas – du moins sur le
long terme – comme une attitude très digne ou responsable. Le destin a voulu que
nous naissions dans un cadre et un contexte spécifique et c’est dans cet
environnement – somme toute relativement privilégié quoique soumis aux aléas
médiatiques et consuméristes – qu’il conviendra d’apprendre à vivre du mieux
possible. Tel est le challenge de l’existence, tel est notre devoir d’homme
libre: être le plus serein possible, là où nous sommes, dans l’instant présent !
Bien sûr, comme le présent est pesant, nous préférons souvent être ailleurs.
Dans la nostalgie du passé, dans l’espérance du futur ou devant la télévision,
rares sont finalement nos moments focalisés sur le présent. « Carpe Diem :
cueille le jour présent » clamait pourtant Horace. « Le paradis terrestre est où
je suis » répliquait pourtant Voltaire. Facile à dire, n’est-ce pas ?
Telle est pourtant la seconde promesse de la sérénité : non seulement mieux
supporter les tracas et les imperfections – chez soi comme chez les autres – et
donc au final être plus heureux, mais aussi être davantage sensible et réceptif
à la générosité de l’instant présent.
La sérénité est une force intérieure qui illumine. Elle permet à la fois un
meilleur contrôle de notre esprit et une plus belle attention à la vie. «
Commençons donc par nous appartenir à nous-mêmes » conseillait Sénèque. En
parallèle avec le « connais-toi toi-même » de Socrate, c’est à cela que nous
convie l’exercice de la sérénité : une vie plus intense et plus riche… mais
aussi plus personnelle.
Nous avons le choix !
La simplicité volontaire
« Content de peu n’a rien à craindre » déclare le Dao de ding de Lao zi. « Celui
qui ne sait pas se contenter de peu sera content de rien » rappelle Epicure. Il
s’agit à nouveau d’un choix : notre niveau de contentement sera naturellement
lié à nos attentes. Vanité ou modestie ? Surconsommation ou modération?
La simplicité volontaire se heurte à la logique d’un système consumériste ayant
l’insatisfaction chronique pour fonds de commerce. Les médias nous présentent la
recette des "grands chefs" (stars, people ou simple figurants de la pub), nous
font saliver et nous promettent implicitement une part du gâteau, une part de
bonheur, si nous arrivons à la reproduire. Mais cette recette nous plaira-t-elle
? Difficile de le savoir sans y avoir goûté. La recette plaît-elle à ceux qui
l’utilisent tous les jours ? Sans doute, jusqu’à l’indigestion ou la
lassitude...
[...]
Il revient en réalité à chacun de développer sa propre recette en fonction de
ses goûts personnels. L’argent (dans le sens des biens matériels) peut être l'un
des ingrédients ou non. L’argent peut être l'un des ingrédients principal ou
non. La recette peut être longue et minutieuse complexe, riche en ingrédients au
risque d’être écœurante : « Je serai heureux lorsque j’aurai un château en
province, une Ferrari, un yacht de 33 mètres et la Présidence de ma société. »
Ou alors elle peut être courte et naturelle, varié car reposant sur de multiples
ingrédients, dynamique et donc sans cesse renouvelée, simple et donc saine. «
Car la richesse de l’homme est dans son cœur. C’est dans son cœur qu’il est le
roi du monde. Vivre n’exige pas la possession de tant de choses » rappelle Jean
Giono dans Les vraies richesses.
Dans une société où tentations et frustrations vont de pair, la sérénité passe
plus que jamais par une analyse des manipulations afin de décider, une fois pour
toute, de ne plus se laisser faire. Décider consciemment de limiter ses besoins
afin de pouvoir se recentrer sur les priorités, passer du « pouvoir d’achat »
toujours insuffisant à un « pouvoir de choix » illimité, ne pas suivre
aveuglément la foule mais prendre le temps de la réflexion, tout cela est la
manifestation d’une réelle force de caractère. « Penser, c’est dire non » a dit
le philosophe Alain.
Les 5 réflexions
Votre itinéraire de vie vous a permis de délimiter votre chemin. Voyons
maintenant comment l’apprécier au maximum. Pour cela, faisons appel à cinq
réflexions dans la plus pure tradition bouddhiste:
[...]
1. J’ai de la chance :
Vous avez de la chance. Vous avez même beaucoup de chance. Considérez par
exemple le simple fait de pouvoir manger tous les jours à votre faim, de pouvoir
boire l’eau du robinet, de pouvoir être soigné lorsque vous tombez malade, de
pouvoir voyager librement au sein de votre pays ou en dehors de ses frontières,
de pouvoir parler librement, de pouvoir critiquer le gouvernement,... Combien de
personnes dans le monde sont-elles privées de ces "simples faits" ? Eh oui, je
vous l’annonce : à l’échelle du monde, vous êtes vraiment un privilégié.
Être en bonne santé, être dans la moyenne supérieure sur le plan intellectuel,
être plutôt attirant ou attirante, être tombé sur un filon que vous avez su
exploiter,… Les motifs de reconnaissance sont multiples et prendre conscience de
sa chance est une leçon d’humilité. J’ai obtenu tant de choses sans lever le
petit doigt, par le simple fait de naître dans un pays dit "développé" par
exemple, qu’il m’est interdit de me vanter. Ceux qui ont "moins", le doivent
très probablement à leur naissance. Ils n’y sont pour rien. C’est donc mon
devoir de les respecter. C’est également mon devoir, dans la mesure de mes
moyens, de les aider.
Vous pouvez utiliser cette réflexion sur la chance lorsque vous êtes confronté à
des personnes désagréables. Dîtes-vous que vous avez beaucoup de chance de ne
pas être comme eux. Ces personnes ont certainement eu une vie moins favorisée
que la vôtre. Faîtes naître de la compassion, voire de la bienveillance, à leur
égard. Bien sûr qu'ils pourraient changer. Tout le monde peut changer. Mais
combien de personne le savent ? Combien de personnes tiennent réellement tenir
la barre de leur navire ? Non, vraiment, vous avez bien de la chance !
Utiliser cette réflexion sur la chance peut également vous aider à vivre plus
facilement les petits désagréments de l’existence. Voici ce que disait Raoul
Follereau dans son "Message à la jeunesse du monde" en 1961 : « Si vous avez le
désir de manger, ne dîtes pas : « J’ai faim !» Mais pensez aux 400 millions de
jeunes filles et de jeunes gens qui ne mangeront pas aujourd’hui. Car la moitié
de la jeunesse du monde a faim. Si vous avez un rhume, ne dîtes pas : « Mon
Dieu, que je suis malade ! » Mais pensez à tous ceux qui souffrent, aux 800
millions d’êtres humains qui n’ont jamais vu un médecin. »
Dans le même ordre d’idées, ne dîtes pas : « Je suis pauvre » parce que vous ne
pouvez pas vous offrir le dernier gadget ou « Je suis laid » parce que vous avez
un bouton sur le nez. Mettez vos petits tracas en perspective. Nous avons
tendance à considérer la nourriture, l’habillage, l’éducation ou la médecine
comme des dus. Ce ne sont pas des dus. Ce sont des chances !
Le destin nous a favorisés. Pourquoi nous ? Pourquoi pas eux ? Par égard pour
toutes les personnes qui souffrent, ayons la décence d’apprécier notre vie à sa
juste valeur. Par considération envers tous ceux qui, malgré leurs difficultés,
sont heureux de vivre, ayons la convenance d’être aussi joyeux que possible. Par
respect envers toutes les personnes qui n’ont pas eu la chance d’être à notre
place, ayons la correction de faire naître en nous un sentiment de gratitude et
de reconnaissance...
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L'obsession de la performance
Le respect de
sa nature
Les clés du
bien-être
Le choix
de la sérénité
Les sens
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