L e s   D o s s i e r s 
d u  M e n d i a n t

 

    

Le Mendiant contre la malbouffe...


– […] Nous pensons que l’homme est bon et en bonne santé par nature. C’est le système qui le corrompt et en fait un être faible, malheureux et dégénéré.
– Vous avez oublié chômeur…
– Ne m’interrompez pas, je vous prie : le sujet est d’importance. Physiologiquement, nous vivons certes plus vieux mais dans quel état ! Jamais les maladies dégénératives n’ont fait autant de dégâts. Même des enfants sont affectés par le cancer, vous vous rendez compte ? Sans parler de la stérilité de nombreux couples, de la baisse générale du tonus, de l’obésité, des caries dentaires…
– Les caries ? Mais tout le monde a des caries, protesta Samuel.
– Est-ce une raison pour considérer cela comme normal ? Croyez-vous que la fonction de nos dents soit de procurer un revenu aux dentistes ? Comment expliquez-vous que des dents de nos ancêtres Cro-Magnon nous soient parvenues presque indemnes, alors qu’elles pourrissent désormais dans nos bouches ? Les dents seraient capables de résister à des milliers d’années d’actions corrosives, mais s’abîmeraient dans leur milieu naturel ? Pourquoi ?
– Trop de sucres ?
– Trop de système ! Notre alimentation à base de produits dénaturés et raffinés n’est simplement pas adaptée à notre organisme. Notre style de vie non plus, d’ailleurs.

Dialogue entre la Bibliothécaire et Samuel
Extrait du conte philosophique Le Mendiant et le Milliardaire

 

VIDEO "LA PETITE QUI REVELE TOUT"

"La malbouffe" (3'24)


 


Après avoir fait le tour du monde et rencontré les peuplades les plus diverses, le dentiste américain Weston Price (1870-1948) constata une règle de base : tant que ces peuplades restaient isolées et fidèles à leur régime alimentaire traditionnel, leurs dents étaient superbes. Dès qu’une route était construite et que la civilisation s’installait, la santé des indigènes commençait à s’altérer… (Dr. Catherine Kousmine, Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus, Tchou, 1980.)
 



Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

« Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture » recommandait Hippocrate, le père de la médecine. Or, si nous mangeons désormais tous à notre faim, nous sommes malheureusement loin de tous manger à notre santé. Les chiffres de l’obésité font frémir mais le « trop manger » n’est que la pointe de l’iceberg. En vérité, c’est le « mal manger » qui risque de nous éventrer…

A qui la faute ? A notre rythme de vie qui nous détourne des fourneaux au profit des plats cuisinés ? Au marketing et aux publicités qui nous font croire que le bon goût relève de la marque ? A nos maigres revenus qui nous poussent à regarder du côté des prix plutôt que des étiquettes ? Au système éducatif qui enseigne à penser mais pas à alimenter correctement notre cerveau ? Au système tout court qui pousse les industriels à se séparer des matières nobles trop coûteuses au profit des aliments raffinés et carencés ?

Et si c’était nous, consommateurs, les premiers fautifs ? Nous qui gobons tout ça à longueur de repas (de plus en plus courts) ?

 


« Est-ce vous CONSommateurs, qui avez exigé des tomates à la consistance du carton en décembre, des fraises à la chair de navet dès les premiers jours de février, et en mars des pêches aussi fermes qu’une boule d’escalier ? « ils » l’affirment, peut-être n’ont-« ils » pas tout à fait tort, « ils » savent ce que vous êtes par ailleurs capables d’acheter et d’ingurgiter comme saloperies.» Jean-Pierre Coffe, Consommateurs, révoltons nous !, Plon, 2004, p. 13
 



Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

Avons-nous perdu le goût du goût ? C’est un grand paradoxe : le monde entier est disponible dans notre assiette et nous bénéficions du plus grand choix de produits de consommation de toute l’histoire de l’humanité. Pour la première fois, nous connaissons également davantage de problèmes d’obésité que de faim. Avec autant de choix et de pouvoir d’achat, notre civilisation pourrait être le paradis du goût. Pourquoi alors cette sensation qu’il n’en est rien ? Peut-être parce que 90% de notre alimentation se résume en réalité à une trentaine d’espèces végétales et 7 ou 8 espèces animales. Faites le compte pour vous en rendre compte ! Il est loin le temps où la France comptait 3000 variétés de pommes…

Et cela n’est pas prêt de s’arranger puisqu’il a été décrété en haut lieu que seuls des graines dûment estampillées par l’administration avaient le droit d’être utilisées pour la commercialisation. Au vu du coût (7000 euros en moyenne pour l’enregistrement d’une variété de blé) et de la complexité de la procédure d’enregistrement, les vieilles variétés disparaissent au profit des nouveautés brevetés (et donc rentables), génétiquement modifiés ou non.

« Tout d’abord, il faut que [la graine] réponde aux critères de DHS (distincts, homogènes et stables). Autant dire que fruits, céréales et légumineuses se devront d’être calibrés au micron près. La moindre imperfection, et c’est la porte. […] Pour les grandes cultures, on a ajouté une seconde épreuve dite de VAT (valeur agronomique et technologique). C’est typiquement l’épreuve de la malbouffe puisque sont testés ici les rendements, la résistance aux parasites mais surtout la valeur boulangère, soit la résistance de la graine au processus de fabrication industrielle du pain » déplore la journaliste Isabelle Saporta dans son article Non à la graine standardisée ! (Marianne, 25 mars 2006, p. 82)
 


« Actuellement, avec l’industrialisation, on fait de la cuisine avec seulement les nutriments les plus rentables : le sucre, la graisse, le sel, qui se conservent bien, ne valent rien sur le marché mondial et sont d’accès facile. […] Ce qu’on mange contient de moins en moins d’éléments protecteurs naturels […]d’où de nombreuses pathologies » résume Christian Boudan, auteur de Géopolitique du goût, La guerre culinaire, PUF

 



Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

Cette modification des habitudes alimentaires remonte au XIXe siècle. Le Dr Catherine Kousmine nous explique le processus : « Au moment des guerres napoléoniennes et du blocus continental, le sucre de canne ne parvint plus en Europe. Napoléon encouragea grandement la production du sucre blanc que des chimistes allemands avaient extrait de la betterave. Cependant […] le produit obtenu était d’un goût désagréable. Il fallut le purifier […] Mais, lors de ces purifications successives, toutes les substances minérales, toutes les vitamines qui accompagnent le sucre et en permettent l’emploi par la plante, furent éliminées. On obtint une substance chimiquement pure, donc morte, d’un goût certes agréable, mais uniquement porteuse de ce qu’on nomme aujourd’hui des calories vides. » (Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus, Tchou, 1980, p. 29)

Même punition pour la farine complète avec l’apparition des meuneries modernes : sous prétexte que la farine raffinée se conservait mieux et facilitait le travail du pain (bref : était plus rentable !), meuniers et boulangers ont commencé à nous servir des pains joliment blanc mais déficients en vitamines et sels minéraux. Et nous de les accueillir comme un progrès par rapport au pain brun de nos ancêtres !

Entre le sucre, le sel, les pâtes, le pain, la farine et les huiles extraites à chaud, nous sommes cernés par les aliments raffinés… qui n’ont de raffiné que le nom ! Utiles par le passé dans les périodes de disette (puisque stockables sur de nombreux mois), ces aliments dénaturés se révèlent aujourd’hui surtout très rentables pour les industriels qui en usent et abusent pour leurs petits plats… au détriment à long terme de notre santé. Plus de 90 % du sel consommé le serait ainsi sous forme « cachée » dans les préparations industrielles…Or, les excès de sel entraîneraient en France 75.000 accidents cardio-vasculaires par an dont 25.000 décès…
 


« Les Mutants n’ont plus le bon système digestif du Vrai Peuple. Ils doivent réduire leurs aliments en poudre ou en purée, les cuisiner, les conserver. Ils consomment davantage d’aliments non naturels que d’aliments naturels. Ils en sont arrivés à développer des allergies aux aliments de base et aux pollens de l’air. Parfois, les bébés des Mutants ne tolèrent même pas le lait de leur mère. » (Marlo Morgan, Une initiation chez les aborigènes, Albin Michel/ J’ai Lu, 1995, p.197)
 


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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

Problème pour les industriels : se fournir au moindre coût se traduit évidemment par un moindre goût… Mais comment faire ensuite avaler des plats sans saveurs à des consommateurs que l’on souhaite fidèles et dépensiers ? Deux solutions: en amont, les arômes et les exhausteurs de goûts se chargeront de donner un semblant de vie aux préparations ; en aval, le marketing et la publicité feront croire à un produit de qualité supérieure.

« Pour faire avaler en douceur son nouveau [produit] (19% de cacao, contre 21% auparavant), [l’industriel] a […] sobrement imprimé sur sa boîte à poudre : « Nouvelle recette au goût encore plus chocolat ! » Un peu fort de café ! » révèle Philippe Eliakim dans Les boniments diaboliques des supervendeurs (Dossier spécial mensonges, Capital N°141, Juin 2003) Mais le journaliste exagère car il est probable qu’il ne s’agissait pas de publicité mensongère : le goût du chocolat avait probablement bien été boosté en laboratoire. L’univers de l’artifice et du superficiel permet décidément de sauver bien des apparences…
 


« Dans notre branche, nous sommes très discrets » explique un des dirigeants de cette entreprise. Les producteurs d'arômes ne parlent pas volontiers de leurs clients, ni des produits qui bénéficient de leur savoir-faire. [...] Nul ne connaît ces entreprises, mais leurs produits sont dans toutes les bouches, du matin au soir [...] » interpelle Hans-Ulrich Grimm dans son livre coup de poing Arômes dans notre assiette, la grande manipulation (Terre Vivante, 2004, p. 14)
 



Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

La majorité des produits industriels, du chocolat du petit déjeuner au couscous du soir en passant par la soupe doivent leur goût à la compétence de chimistes. Les arômes incorporés sont-ils au moins naturels ? Souvent oui (le terme « arômes artificiels » fait encore chez nous mauvais genre sur l’emballage) mais l’interprétation de « naturel » est parfois alambiquée : comme toute la production mondiale de fraise ne suffirait pas à aromatiser 5% des produits au goût de fraise des seuls Etats-Unis d’Amérique et comme en plus le goût de fraise supporte mal le temps, on utilise… des copeaux de bois d’Australie ! Le bois aussi est naturel, non ?

Et c’est ainsi que, bon an mal an, l’Union européenne consomme chaque année 170 000 tonnes d’arômes industriels, auxquelles il faut ajouter 95 000 tonnes de glutamate, le célèbre exhausteur de goût qui ravit tant les papilles… Comme le souligne Grimm, le problème est que notre sens du goût a aussi pour vocation de nous prémunir contre les aliments non consommables, l’amertume agissant, par exemple, comme un signal d’alerte. « Si on la masque, l’organisme risque d’absorber des produits qui lui sont préjudiciables » dénonce l’auteur.

« Pire que les arômes : les exhausteurs de goût » titrait le magazine Quelle Santé en Juin 2006. Et de préciser : « Les exhausteurs d’origine synthétique à éviter absolument : E 620 à E 625 […] sont suspectés d’être à l’origine de troubles digestifs et neurologiques, parmi lesquels le « syndrome des restaurants chinois » (le L-glutamate […] est réputé provoquer chez certains des nausées ou des vomissements…). Mais on leur attribue également de nombreuses allergies, ou une aggravation des symptômes de l’asthme. Certains chercheurs affirment même qu’une surconsommation de glutamate pourrait être une des causes des maladies de Parkinson et de l’Alzheimer. » Ajoutons à cela, pour faire bonne mesure, que l’un des plus gros producteurs de glutamate monosodique (code E621) est une entreprise chinoise responsable de la pollution des rivières et de la nappe phréatique qui entraîne de très nombreux cancers dans des villages chinois (Article de Luc Richard, Silence, la Chine pollue… et tue à petit feu, Marianne N°507, 6 janvier 2007, p.45)
 


« Il y a plus de raisons de ne pas boire de grande quantités de lait qu’il y a d’en boire. Je ne recommande pas le lait comme boisson de l’adulte, et je crois que vous devez penser au lait comme un aliment optionnel, et non pas comme une exigence à satisfaire trois fois par jour » déclare le professeur Walter Willett. (Thierry Souccar et Isabelle Robard, Santé, mensonges et propagandes : arrêtons d’avaler n’importe quoi, Seuil, 2004.)
 



Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

J’ai gardé le meilleur pour la fin mais je vous sens sceptique… Le sucre blanc, la farine blanche, le pain blanc passent encore mais le lait ? Comment le lait dont on nous sérine à longueur d’années qu’il est indispensable à notre santé pourrait-il être suspect ? En effet, le matraquage publicitaire est efficace !

Il est bien connu que le lait, du fait de son calcium, est bon pour la solidité des os, n’est-ce pas ? Et bien non : plusieurs études indépendantes (indépendantes des lobbies laitiers) démontrent que le lait n’a aucune action sur le prévention de l’ostéoporose ! Ce serait même le contraire : selon une étude, les femmes qui consommaient le plus de laitage présentaient deux fois plus de risques de fractures que les femmes qui en consommaient peu. Comment expliquer que les chinois, qui ne boivent pas de lait et reçoivent deux fois moins de calcium, aient cinq fois moins de fractures d’ostéoporose après 50 ans que les Américains ? « Tous les gros buveurs de lait sont ostéoporotiques ! » résume le Docteur Jean-Pierre Willem (Pratiques de Santé N°56, 23 septembre 2006, p. 7)

Selon d’autres études le lait serait même un facteur de diabète, de cataracte, de risque cardio-vasculaire et de cancer ! L’Institut américain pour la recherche sur le cancer (AICR) a ainsi estimé en février 2002 que les laitages devraient être consommés « en faible quantité ». C’est aussi parce que les anglais rajoutent du lait dans leurs tasses qu’ils bénéficieraient nettement moins des vertus anti-oxydantes des thés et auraient l’un des plus fort taux de cancer en Occident..

Vous aimez le lait ? Et bien continuez donc à l’aimer ! Seuls 30% des adultes européens ont après tout du mal à digérer le lait de vache, optimisé pour faire passer en six mois un veau de 35 à 250 kilos… Tout le monde ne peut pas non plus remplacer le calcium du lait (assimilé à 32% seulement par l’organisme) par des légumes crucifères (les choux) ou des amandes… Tout le monde ne souhaite pas non plus remplacer sa vache par une brebis ou une chèvre (dont le lait est plus adapté à la physiologie humaine)

Le calcium des eaux minérales ?  Inassimilable par l'organisme selon la Bioélectronique de Vincent puisque l'homme est hétérotrophe, c'est-à-dire incapable d'assimiler les minéraux à l'état brut, chose que les plantes autotrophes parviennent à faire en les transformant. Pour nos minéraux, nous ne devons pas lécher des cailloux mais consommer des végétaux! Sur la problématique des eaux, voir le site www.eaunaturelle.ch

Plus sérieusement, une consommation raisonnable de lait et de beurre ne pose évidemment pas de problème (ou alors vous le sentirez sur l’estomac). De même, il ne faudrait pas confondre lait et produits laitiers : les yaourts et les fromages, dépourvus de lactose, posent par exemple moins de problèmes d'intolérance et demeurent une source appréciable de calcium.

Enfin, pour les vrais amoureux, il y a toujours la solution du lait cru (bio). Les travaux du docteur Maria Enig démontrent en effet que « c’est le fait de pasteuriser les matières grasses du lait ou de solidifier les huiles végétales par hydrogénation qui serait responsable des cancers du sein et du colon, mais aussi des maladies cardio-vasculaires ! […] Ce sont les molécules d’acide gras « trans » issus de l’industrialisation qu’il faut chasser » Sat’Info N°75, 30 août 2004) Ces acides gras se trouvent aussi en forte quantité dans les produits finis comme les gâteaux, les céréales de petit-déjeuner enrichies en graisse ou les frites…
 


Pourquoi continuons-nous alors à promouvoir le lait en tant qu’aliment de première nécessité ? Nous apprenons dans le livre de Thierry Souccar, qu’un expert de l’industrie laitière était également haut responsable de la santé publique. La rédaction de recommandations nutritionnelles officielles est ainsi souvent confiée en France à des chercheurs proches de l’industrie agro-alimentaire…

« Le poids des lobbies est colossal et l’indépendance de la recherche difficile. On ne compte plus les études scientifiques financées par les industriels du secteur phyto-sanitaire » note aussi le Professeur Charles Sultan (Inserm, Montpellier), à propos des risques des polluants industriels (cité par Sciences et Avenir, Octobre 2004, p. 61)
 


Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

Il y a quelque temps, un sportif célèbre vantait dans une publicité les vertus des biscottes, responsables selon lui de sa forme : « parce qu’elles contiennent 92% de céréales, c’est mon énergie pour bien démarrer la journée » clamait-il. Le magazine Science et Avenir a eu la justesse d’esprit de demander à un vrai expert, médecin militaire et auteur de nombreux travaux sur les aliments de l’effort ce qu’il en pensait : « Les biscottes ont un index glycémique élevé […] ça ne me paraît pas un aliment de l’effort idéal. En tout cas, il ne me viendrait pas à l’idée de manger des biscottes avant de faire du sport ! » rectifiait-il. (Docteur Charles-Yannick Guezennec, propos recueillis par Thierry Souccar, La vérité si je mange, Sciences et Avenir, Juillet 2003)

Qu’est-ce donc de nos jour qu’un expert ? Est-ce quelqu’un qui sait, quelqu’un qui croit savoir et qui le communique efficacement ou quelqu’un de fort bien payé pour distiller un savoir spécifique ? Tous les experts ne sont évidemment pas corrompus (tout sujet d’étude n’est pas forcément rentable), mais tous les lobbyistes essayent de se faire passer pour des experts ou font appel à leurs services. Or, 18 000 lobbyistes font en permanence le siège de la Commission européenne de Bruxelles...
 


« Nous avions organisé une conférence de presse pour annoncer une action contre [censuré] et le pain [censuré] que nous venions d’assigner pour allégation nutritionnelle trompeuse […] Alors que, depuis quelque temps, les télés se pressent à nos convocations, ce jour-là aucune n’était présente […] Intrigués, nous avons interrogé nos contacts dans l’une des chaînes. La direction avait fait savoir qu’il n’était pas opportun de couvrir l’événement » (Alain Bazot, président de l’association de défense des consommateur UFC Que Choisir, cité par Jean-Claude Jaillette, La grande révolte des consommateurs, Marianne, 4 décembre 2004, p. 55) www.quechoisir.org
 


Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
 

Pourquoi ? Un élément de réponse : l’agroalimentaire achète aux télévisions autour de 2 milliards d’euros d’espaces publicitaires tous les ans… à charge pour les médias de trouver ensuite du « temps de cerveau humain disponible » (formule « un peu caricaturale » de Patrick LeLay, PDG de TF1) pour nous faire avaler n’importe quoi !

« On est peut-être allergique, mais au fait qu’on mange autre chose qu’un véritable aliment ! J’ai idée que le corps refuse des aliments faits sans conscience, qui rabaissent au lieu d’élever. […] Il me semble qu’une population peut certainement finir par ne plus pouvoir digérer ce qui est produit avec pour unique objectif le rendement. » résume Alain Pommart, cultivateur amoureux du blé traditionnel (Sat’Info N°75, 30 août 2004)

Que faire ? Inutile de stresser ou de devenir "foodamentaliste". Dans la mesure du possible, essayons simplement de remplacer les aliments « blancs », sans intérêts ainsi que les noms imprononçables de la chimie par des aliments complets à haute vitalité: pain complet (ou demi-complet en cas d’intolérance au gluten), sucre complet (excellent pour les dents !), graines germées, huiles végétales vierges, fruits et légumes aussi bio que possibles,… C’est peut-être un peu plus cher (quoi que...) mais le rapport qualité/prix est bien meilleur et, de toute façon, si la santé la santé a un coût, elle n’a pas de prix...

Pour plus de conseils, voir le portail www.lemieuxetre.fr et notamment le site www.eaunaturelle.fr sur la problématique de l'eau morte et polluée.
 


Voir aussi les sites www.eaunaturelle.fr et www.nutriwell.ch
 

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